les courtiers en prêt

Les courtiers en prêt. Lors de la signature d’un crédit immobilier, les banques exigent de l’emprunteur qu’il souscrive une assurance de prêt afin de garantir l’emprunt.

La fiche standardisée d’information

Depuis le 1er octobre 2015, les banques ont pour obligation de remettre à leurs clients emprunteurs une fiche standardisée d’information (FSI) détaillant la liste des garanties exigées. Il s’agit là d’une réelle avancée. Rappelons que l’emprunteur dispose du droit d’arbitrer librement entre le contrat d’assurance de groupe proposé par sa banque et un contrat d’assurance individuel délégué présenté par un courtier en prêt.

  • Plus d’information sur la FSI

Grâce à ces nouvelles dispositions, ce marché de près de 8,5 milliards de primes d’assurance est livré à la libre concurrence. Terrain de chasse jusque là précieusement gardé par les banques, qui détiennent plus de 85 % des parts est aujourd’hui l’objet de convoitise des courtiers en prêts, partenaires commerciaux des assureurs spécialisés en garanties de prêt.

Les courtiers en prêt : des concurrents sérieux

Jusqu’ici, dans le secteur de l’assurance emprunteur, les banques étaient quasiment les seuls opérateurs imposant de façon systématique leurs contrats d’assurance de groupe.

Aujourd’hui, les courtiers en prêts, étant bien souvent également des courtiers en assurance, se montrent comme étant de très sérieux concurrents des banques. Ceux-ci ont pour objectif d’offrir à leurs clients les meilleures conditions de prêt comme des garanties les plus adaptées et avantageuses en matière d’assurance crédit.

Libre choix de l’assurance : qu’en est-il sur le terrain ?

Les banques acceptent difficilement cette évolution des dispositions légales. Certaines peinent en effet à les appliquer. En effet, l’association UFC-Que choisir a reçu des plaintes portant sur le non respect par les banques du libre choix de l’assurance. Le constat de l’association de défense des consommateurs : « les banques ne jouent pas le jeu ». Cette dernière invite les emprunteurs s’estimant lésés par un refus considéré comme abusif à se manifester. Aussi, elle menace les banques récalcitrantes d’une action groupée. Il s’agit d’un grand risque pour les établissements bancaires qui seraient mis en cause car l’UFC-Que choisir peut déposer plainte pour abus des droits des consommateurs, sans que ceux-ci ne l’aient sollicité…

Assurance credit immobilier : les courtiers en prêt gagnent du terrain face aux banques

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