En 2014, l’emprunteur est plus âgé que pour l’année précédente et son apport personnel se veut important.Voici le portrait robot de l’emprunteur en 2014.

Portrait robot de l’emprunteur en 2014

Afin d’effectuer un investissement immobilier, il est tout d’abord nécessaire de disposer d’une réserve d’argent importante. L’apport moyen de l’emprunteur a doublé en seulement 10 ans. S’il dépassait la somme des 50.000 € en 2010, l’apport moyen atteint cette année la barre des 68.000 euros. Si ce montant moyen semble élevé, il faut toutefois savoir qu’il cache d’importants écarts selon les régions. En effet, il peut atteindre 108.800 euros en région Île-de-France et ne se chiffrer qu’à 36.000 euros à lest, et avoisiner les 66.000 euros en Rhône-Alpes ainsi que dans le sud-est. Pour l’année 2004, il y a 10 ans, l’apport personnel moyen s’élevait en France à 35.000 euros.

L’emprunteur dispose en moyenne de 5.237 euros de revenus

En France, les revenus net moyens d’un foyer qui emprunte aujourd’hui est de 5.237 euros par mois. Si ce revenu paraît conséquent, la capacité d’achat d’un emprunteur est fortement imputée par les prix pratiqués sur le marché de l’immobilier. En effet, en Île-de-France, avec un revenu moyen de 6.462 euros, somme permettant d’emprunter plus facilement, l’acquéreur ne peut acheter que 67 m2. Dans l’Est, le revenu moyen d’un foyer d’emprunteurs est de 4.300 euros par mois et l’acheteur peut acquérir 103 m2.

De nombreux primo-accédants

Si les revenus de l’emprunteur se veulent plutôt confortables et que le montant de l’apport personnel est important, l’emprunteur reste en majorité un primo-accédant. Il faut savoir que 68 % des demandes de crédit immobilier avec une réponse positive concerne la catégorie des primo-accédants. L’âge moyen du primo-accédant est assez avancé : 37 ans en 2014.

L’emprunteur peut plus facilement choisir son assurance

Lorsqu’un emprunteur souscrit un crédit immobilier auprès d’une banque, cette dernière lui impose de contracter également une assurance de prêt et lui présente alors sa propre formule : le contrat groupe.

Si avec la loi Lagarde l’emprunteur est en droit de choisir son assureur, les banques ont jusqu’ici réussi à généralement l’en dissuader en exerçant une certaine pression. Ainsi, encore à l’heure actuelle, plus de 80 % des emprunteurs souscrivent l’assurance de groupe bancaire pour garantir leur crédit immobilier.

Pourtant le coût de cette assurance représente une part important du coût global d’un crédit et il est donc fort intéressant de faire jouer la concurrence entre les assureurs pour choisir le contrat le moins cher qui permettra de réaliser des économies sur son coût.

Désormais avec la loi Hamon 2014, l’emprunteur peut remplacer son contrat assurance prêt durant sa première année de souscription par l’offre de son choix, dès lors que le niveau de garantie est au moins équivalent. Il a donc le temps de bien comparer les offres et ne subit maintenant aucune pression dans le temps de la part de la banque, qui n’hésitait jusqu’ici pas à laisser traîner les choses dès qu’un emprunteur souhaitait déléguer son assurance, ce qui retardait donc le déblocage des fonds et ne l’arrangeait donc pas.

L’emprunteur de 2014 : découvrez son Portrait robot

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