Pour prendre une décision quant à l’octroi d’un crédit à un candidat à l’emprunt, les banques réalisent un « credit scoring ». Il s’agit d’une méthode consistant à l’évaluation des risques que le demandeur représente.

Le crédit scoring

credit scoringLes banques et autres organismes financiers procèdent généralement à un credit scoring, suite à toute demande de prêt immobilier, afin d’évaluer la solvabilité du client candidat à l’emprunt. Il s’agit d’une notation basée sur la profession de l’emprunteur, le niveau de ses revenus, son âge, son statut civil et le nombre d’enfants qu’il a. Les points les plus évidemment considérés sont le métier et les revenus de l’emprunteur.

Cette technique de notation est systématiquement utilisée par les banques car elles souhaitent prévenir tout risque de défaut de paiement d’un emprunteur. Le credit scoring est une méthode basée sur la technique « Value at Risk ». Celle-ci consiste en une évaluation du risque de l’emprunteur ne prenant en compte que des éléments chiffrés.

Le credit scoring peut-il faire défaut à l’emprunteur ?

Mise au point pour permettre aux banques de limiter leurs risques en matière d’octroi de crédit immobilier, la technique de credit scoring semble plutôt fiable pour les banques mais peut cependant apporter certains inconvénients au candidat à l’emprunt. En cas de notation positive, l’avantage est que cette évaluation facilite l’accord de la banque car elle se veut rassurée. Le problème du credit scoring est que les résultats de la notation ne sont bien sûr que des chiffres, ce qui peut alors parfois causer le rejet d’un projet pourtant bon de l’emprunteur car il sera moins considéré par la banque que ses résultats de credit scoring.

Le credit scoring et la loi

La notation d’un candidat à l’emprunt se fait sur la base d’une saisie de données le concernant. Enregistrées dans une base de données de l’établissement financier qui réalise la notation, ces informations sont soumises au respect de la vie privée. Celles-ci ne peuvent donc être utilisées par la banque si elles n’entrent pas dans le cadre financier et économique de l’emprunteur. La législation interdit donc aux établissements financiers de faire rentrer dans leur notation tout élément tel que l’origine ou la religion de l’emprunteur. L’institution en charge de veiller à la bonne application de la législation pour le credit scoring est le CNIL.

Credit scoring : évaluation des risques d’un candidat à l’emprunt par les banques

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