gage assurance-vie

Credit et gage assurance vie

Un emprunteur a décidé d’ouvrir un compte bancaire dans un établissement tout en signant un pacte de système de compte courant rattaché à un compte d’instruments budgétaires. Il a par la suite adopté un contrat d’assurance-vie avec un organisme et a accomplit un premier versement découlant de ce compte. L’établissement bancaire lui a accordé un contrat de crédit à découvert avec pour objet le paiement des intérêts, des commissions et des frais au titre du prêt. Le prêt a été garanti par la délégation d’accord d’assurance-vie, le gage du compte d’instruments budgétaires et la caution de l’association conçue par l’emprunteur.

Remboursement des frais et des intérêts

L’emprunteur a profité de son droit d’annuler le contrat d’assurance-vie et a incité la banque à rembourser les frais et les intérêts qu’elle lui avait accordés, alléguant l’interdépendance des conventions de prêt et d’assurance-vie. Quand deux contrats n’ont pas été signé simultanément, c’est-à-dire possédant une durée dissemblable et que l’application de l’un ne résulte pas de l’autre, il n’y a pas d’indivisibilité entre le crédit et la garantie de l’assurance-vie. Le 6 mai de l’année dernière, la cour d’appel de Paris renvoie l’interdépendance des conventions en cause et le 9 juillet dernier, la cour de cassation refuse l’appel. Pour cette cour, « rien ne prouve que l’ensemble des parties avaient voulu rendre les deux contrats interdépendants ». Ce qui implique qu’il n’y avait pas eu d’indivisibilité alléguée.

Interdépendance et indivisibilité

A noter que l’interdépendance et l’indivisibilité sont deux termes juridiques déterminés par la jurisprudence et par la théorie de distinction couramment opérée entre les ensembles contractuels et les chaînes de contrats.

Il n’y a aucune dépendance entre le crédit et la gage d’une assurance-vie

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