Assurance emprunteur et métiers à risques : comment payer moins cher

Les assureurs considèrent certains emplois comme plus exposés (travail en hauteur, manipulation d’outils dangereux, horaires décalés, interventions de secours, expatriation, etc.). Résultat : exclusions, surprimes et parfois garanties refusées. Bonne nouvelle : il existe des leviers simples pour faire baisser la note sans dégrader votre protection.

Quels métiers sont souvent classés « à risques » ?

BTP (cordistes, couvreurs, électriciens), industrie et logistique, forces de l’ordre et sécurité, pompiers, marins/aéronautique, professions médicales en astreinte, conducteurs longue distance… Les sports pratiqués (plongée, alpinisme, sports mécaniques) comptent aussi : ils peuvent entraîner des exclusions spécifiques. Voir les risques sportifs.

Métiers à risques 7 leviers pour payer moins cher

Utilisez la délégation d’assurance

Vous n’êtes pas obligé de prendre l’assurance du prêteur. Comparez plusieurs contrats externes et choisissez celui qui respecte l’équivalence de garanties exigée par la banque (DC, PTIA, ITT, IPT, IPP, franchises, mode d’indemnisation). Le bon réflexe : comparer TAEA et coût total, pas seulement la mensualité.

Ajustez les quotités entre co-emprunteurs

Si votre métier est plus exposé que celui de votre conjoint, répartir autrement la quotité (ex. 70/30 au lieu de 50/50) peut réduire le prix tout en conservant 100 % de couverture au total.

Métiers à risques : Privilégiez un mode d’indemnisation adapté

Beaucoup d’emprunteurs préfèrent le forfaitaire (l’assureur verse la mensualité assurée) pour sa lisibilité. Vérifiez qu’il est accepté par la banque et qu’il reste compétitif sur votre profil.

Négociez la surprime et les exclusions

Fournissez les preuves de prévention : attestations employeur (EPI, procédures sécurité), formations, ancienneté au poste, déplacements limités, etc. Certaines exclusions (ex. « sports à risques ») peuvent être rachetables : le coût doit être mis en balance avec l’utilité réelle.

Ne payez pas pour des options inutiles

La perte d’emploi ou d’autres options peuvent coûter cher et être peu pertinentes selon votre statut (indépendant, fonctionnaire, CDI ancienneté). Supprimez ce qui n’apporte pas de valeur.

Travaillez votre dossier médical

Un arrêt du tabac confirmé, un suivi régulier d’une pathologie stable, des bilans à jour : autant d’éléments qui limitent les surprimes. Selon le montant/âge/santé, des dispositifs de type AERAS peuvent faciliter l’accès à l’assurance.

Montez un dossier carré dès le départ

Demandez la FSI de la banque, cochez les critères (garanties, franchise 30/60/90 j, exclusions), joignez attestation d’équivalence, notice, conditions particulières et échéancier. Un dossier complet accélère l’acceptation et évite les allers-retours.

La FAQ des métiers à risques pour une assurance de pret professionnel

La banque peut-elle refuser ma délégation ?
. Oui si l’équivalence n’est pas respectée. Elle doit motiver son refus par écrit et sur des critères objectifs même pour les métiers à risques.

Je suis pompier/cordiste : c’est perdu d’avance ?
. Non. Certains assureurs acceptent ces profils avec surprime maîtrisée ou exclusions ciblées. Le marché n’est pas homogène : comparez.

Et si je pratique un sport à risques en plus de métiers à risques ?
. Selon le sport et la fréquence, l’assureur peut exclure la garantie ou proposer un rachat d’exclusion. Ne cachez rien : un sinistre non déclaré peut annuler la prise en charge.

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Assurance emprunteur et métiers à risques : comment payer moins cher

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