Crédit et cancer

Crédit et cancer – Pour tout emprunteur atteint d’un problème de santé ou ayant été atteint, crédit immobilier et assurance de prêt peut être synonyme de parcours d’obstacles. En effet, le questionnaire médical prévoit que les demandeurs déclarent toute pathologie, qu’elle soit ancienne ou non. Mais il a été instauré par la convention Aeras (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) ce que l’on nomme « droit à l’oubli » dont les délais ont d’ailleurs été raccourcis pour les plus jeunes.

La convention Aeras : la possibilité d’emprunter en cas de problème de santé

Crédit et cancer – Depuis 2006, la convention Aeras permet aux personnes souffrant d’un problème de santé d’assurer leur prêt immobilier. Afin de se voir accorder un prêt, dans le cadre d’un projet d’acquisition d’un bien immobilier, il est primordial de s’assurer contre les éventuels risques pouvant survenir. Cependant, en cas de problème de santé actuel ou passé, des emprunteurs peuvent rencontrer certaines difficultés pour bénéficier d’une couverture standard ou encore font l’objet d’une application de surprimes.

Afin de les aider dans leurs démarches, la convention Aeras (s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé) a été signée par les pouvoirs publics et les représentants des banques et assureurs. Signé en juillet 2006, ce dispositif a notamment depuis évolué et prévoit trois niveaux d’examen des dossiers de demande d’assurance de prêt selon le niveau de risque présenté par le candidat à l’assurance.

Aussi, il est bien de savoir qu’en cas de risque très aggravé entraînant un refus d’assurance de prêt immobilier, il existe des alternatives, comme par exemple l’hypothèque ou le cautionnement par un organisme spécialisé.

En 2015, il a été intégré à la convention la notion de « droit à l’oubli », celle-ci permettant aux personnes ayant atteintes d’un grave problème de santé de pouvoir accéder à l’assurance emprunteur pour garantir un crédit immobilier ou un prêt à la consommation sans avoir à déclarer leur ancienne pathologie.

Crédit et cancer : des conditions d’accès à l’assurance de prêt assouplies pour les anciens jeunes malades

Crédit et cancer – Jusque là, une personne adulte souffrant d’un cancer devait patienter dix ans après sa rémission afin de prétendre au droit à l’oubli. Pour les plus jeunes (non majeurs), ce délai était de cinq ans. Mais depuis le 1er septembre, tout cancer survenu avant l’âge de 21 ans est concerné par le droit à l’oubli cinq ans après l’arrêt des soins.

Crédit et cancer : des conditions d’assurabilité assouplies

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