placements financiers

Le marché de l’immobilier se redresse depuis plus d’un an.
Au point de concurrencer les placements financiers traditionnels.

La bourse ? Trop risquée. Les livrets ? Peu rentables. Que reste-t-il ? L’immobilier bien sûr. Depuis janvier 2015, les taux d’intérêts ont entamé une chute vertigineuse, passant de près de 4% à 2% en moyenne, sur 20 ans. Les meilleurs dossiers, eux, peuvent espérer 1,4%. Dans de telles conditions, un achat immobilier devient subitement plus accessible. Mais ils ne peuvent suffire à soutenir le marché. La loi Pinel, dispositif d’incitation à l’investissement locatif, a grandement participé à l’embellie.

placements financiers loi pinel

Dans le détail, la loi Pinel offre, pour l’achat et la location d’un logement, une réduction d’impôt proportionelle aux prix du bien et à la durée locative choisie. Soit 12% de réduction pour 6 ans de location, 18% pour 9 ans et 21% pour 12 ans. Ainsi, un achat locatif en Pinel permet de réduire ses impôts tout en devenant propriétaire. Par exemple, pour un investissement de 300 000 euros (qui correspond au plafond des dépenses éligibles au dispositif), loué 12 ans, le propriétaire économisera 63 000 euros (21% de 300 000) sur 12 ans, soit 5 250 euros à soustraire de sa feuille d’impôt chaque année.

Les placements financiers immobiliers

Le marché immobilier ne se résume pas à l’achat direct d’un bien. Il est également possible de passer par des structures pour bénéficier, ou d’avantages fiscaux, ou de rendements élevés. Les Sociétés civiles immobilières (SCI) permettent à des particulier, généralement des familles, de s’organiser en société et de gérer directement un parc immobilier.

L’intérêt, pour les familles, est que les biens peuvent être gérés en commun, sans se soucier de l’indivision, en cas de succession par exemple. Néanmoins, les SCI ne sont pas complètement sans danger. Les associés s’occupent directement de la gestion et sans connaissance du monde immobilier, la gestion peut être difficile.

La SCPI, solution malléable

L’autre solution, plus sereine, se nomme Société civile de placement immobilier (SCPI). Cette fois, une société spécialisé dans la gestion immobilière s’occupe de tout, du choix des investissements à la perception et redistribution des loyers, entre autres. Le ticket d’entrée est également beaucoup moins élevé qu’un achat en direct.

Les SCPI se divisent en deux catégories. Les SCPI de rendement d’un côté, qui se concentrent sur la rentabilité, et les SCPI fiscales, qui font profiter des avantages fiscaux aux propriétaires. Dans ce cas, elles investissement uniquement dans des biens éligible aux dispositifs fiscaux, tels que la loi Pinel. Les propriétaires bénéficient alors de la réduction fiscale à hauteur de leur participation dans la SCPI.

Les avantages des placements financiers dans l’immobilier sont conséquents. Sécurité de l’investissement, rendements attractifs et gestion par des professionnels (pour les SCPI) sont autant de points positifs qui les différencient des livrets et autres actions. D’autant que les taux devraient se maintenir à leurs niveaux actuels et que la loi Pinel, notamment, est éligible jusqu’au 31 décembre 2017.

Immobilier : le nouvel eldorado des placements financiers ?

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